martes, 29 de marzo de 2011

House of moda / CRAME soon



Dis-nous où tu es maintenant, comment tu vas? Je suis à Aubervilliers, dans la banlieue de Paris, il fait beau, le printemps chatouille mes narines.

D’où ça vient les fêtes “ House of moda” Qui les organise? Peux-tu nous presenter la troupe. Nous sommes quatre. Fawn et moi faisons partie du collectif qui organisait les soirées Mort aux Jeunes à Paris. Renaud est un DJ très proche de notre univers. Et Sophear est suisse, il faisait partie du collectif Däsko là-bas.

En quoi consiste les soirées? Que faut-il faire pour participer?
House of Moda a lieu tous les deux-trois mois dans un petit club le mercredi soir. Peu de gens sortent le mercredi soir, il faut donc une certaine motivation. Pendant la soirée a notamment lieu une "style battle": des crews s'affrontent devant un jury sur des critères de style, d'attitude, de mouvement, de cohésion d'équipe. Nous nous inspirons de la cultur ballroom de Harlem (célèbre pour les compétitions vogueing dans les années 80-90).

Combien de soirées y a t-il eu jusque ici? Comment ça s’est passé?
Il y a eu deux soirées jusqu'à maintenant. Il y a du monde, les gens ont l'air ravi, l'état d'esprit est très ludique.

Une anecdote à nous raconter? Nous avons été surpris par la première. C'était début janvier, il faisait très froid, personne n'avait eu le temps de se préparer pendant les fêtes, nous avons eu peur d'un échec. Et pourtant, la soirée a été un peu magique.

Il va y en avoir plein d’autres non? Plein, je ne sais pas. Je déteste la routine. Il y en aura plein à condition que la soirée soit toujours fraîche.

Avec quels designers aimeriez-vous collaborer pour les fêtes?
Deux d'entre nous sont déjà designers : check William Geandarme Paris et Midnight Rendez-Vous. Et nous avons des partenaires qui offrent des cadeaux aux gagnants. Mais il ne s'agit pas de collaborer avec des designers. Nous prônons l'esprit D.I.Y. Chacun est le designer de lui-même, le styliste de son propre personnage. La mode vient d'en bas.

Souhaitez-vous rester “ minoritaires” “petits” “underground”, où aimeriez-vous que “ House Of Moda” devienne une “ grosse” soirée avec sponsors, plus gros prix? La soirée est chouette parce qu'elle est spontanée, fluide. Plus une soirée est grosse, plus elle est lourde. Les gens viennent au spectacle et sont passifs, je ne suis pas fan de ça. En même temps, c'est mon boulot d'organiser des soirées, donc je devrais être plus ambitieux haha.

Quelles autres soirées parisiennes recommandes-tu aux lecteurs de Neo2? La Flash Cocotte et la Crocodile à la Java. Le bar Les Souffleurs. Les soirées organisées par la revue Entrisme dont je fais partie.

Que fais tu en dehors de H.O.M ? As-tu d’autres projets?
DJ, journaliste, pseudo-artiste, je bosse aussi pour un label.

Pourquoi  le revival vogueing maintenant? La musique s’y met aussi ( H&L affair, Beth Ditto…) vous collez à la tendance ou vous l’avez precede, voire fabriquée ? C'est dans l'air du temps. Mais comme on aime bien réfléchir à ce qu'on fait, on cherche des façons de s'inspirer de ça sans faire un revival bête et premier degré. On doit assumer le fait qu'on est en majorité blancs, à Paris, en 2011. Notre situation sociale n'a rien à voir avec celle des blacks et latinos gays et transgenre de Harlem à l'époque. On ne peut pas juste utiliser le vogueing comme une gestuelle folklorique, c'est bien plus que ça. Nos style battles flattent certains défauts des Parisiens (prétentieux, divisés en une multitude de micro-communautés) pour les transformer en jeu, en représentation.

Ces dernières années on a entendu des voix pessimistes sur la situation de la nuit à Paris. Quel est ton constat? Je constate qu'il est possible de faire des fêtes cool à Paris. Pour la situation globale, je ne sais pas trop.

L’esprit de “ Mort aux jeunes” ton ancien projet souffle –t-il un peu sur “ H.O.M”? Est-ce définitivement arrêté? Qu’en est-il du label musical du même nom? Catherine Ferroyer Blanchard a t-elle monté sa HOUSE? Bonne idée, une House of Catherine Ferroyer-Blanchard. Mort aux Jeunes et House of Moda, c'est le même esprit de jeu, de créativité, où les clubbers sont incités à crâner sans être désagréables. Et les choix musicaux sont aussi exigeants.

House of Moda ça fait HOM ! C’est majoritairement gay? Ou très mélangé? C'est mélangé, mais ça amuse surtout les gays.

Quelles icônes d’aujourd’hui et d’hier t’inspirent? Inspirent H:O:M? Il y en a plein, on les montre sur notre blog houseofmoda.tumblr.com Nous sommes assez attachés à une sorte d'axe underground Paris-New-York des années 70 à aujourd'hui. Madonna en est l'extrait le plus connu.

Vous aimeriez exporter H.O.M? Vous connaissez un peu la scène espagnole à Madrid ou Barcelone? Je ne connais pas du tout la scène de Madrid ou Barcelone. Si je connecte le concept de House of Moda avec mon imaginaire de ces deux villes, ça colle parfaitement. D'ailleurs, il y a un mot espagnol (disons hispano-italien) dans notre nom, ce n'est pas par hasard.

miércoles, 23 de marzo de 2011

Discodeine - Neo2


ANSIOLÍTICOS DE ESCAPE
Codeine, ansiólitico para transtornos de ansiedad + disco= Discodeine, nuevo fenómeno “french touch”…que pese al prefijo, “disco” bebe más del pop, el Chicago house, las bases analógicas o el disco, pero en su faceta más lenta. Discodeine son Pilooski (Cedrid Marszewski) y Pentile (Benjamin Morando). Juntos acaban de lanzar su primer álbum en el sello galo Dirty. Toda una caja de sorpresas…un disco cinematográfico al 100%, cargado de ritmos para bailar, de ritmos relajados, de escenas del cine negro setentero y de colaboraciones de etiqueta también negra, la sorpresa más disco del álbum viene de la mano del cada vez más parisino Jarvis Cocker. Una sabrosa selección de electrónica de escucha lenta en casa, y de techno de nivel en la pista, electrónica de calidad para oídos exigentes. La gente del Razz club los han traído a Barcelona en primicia y acaban de ser confirmados también para Sonar 2011. Aprovechamos su paso por Barcelona para que ellos mismos nos descubran los secretos de su primer álbum y algunos propios, como la pasión por el mascarpone. Dos auténticos sibaritas en la mesa (de producción) y en la de comer.

El nombre ¿Origen? Cedric: Fue un amigo nuestro Guillaume Sorge del sello Dirty, el que tuvo la idea, pensó que sería cool tener un nombre con el prefijo disco. A nosotros nos daba un poco igual. Al principio nos íbamos a llamar Sauna…tampoco hay una explicación del nombre. No fue pensado. Fue más una broma de Guillaume en torno a esta idea. Benjamin: Nos gusta más el lado codeine, por su sentido de ansiólitico, que el prefijo en sí. Es un poco equívoco. No hacemos disco, salvo el tema Synchronize, no hay ningún tema más de ese estilo. Casi que nos arrepentimos un poco de haberlo puesto. Pero la verdad que ha funcionado bien.

Encuentro el disco super cinematográfico, ¿En qué films pondríais vuestra música?
P: Cine de los años 70. Nuevo Hollywood. Cine de los años 1968-73. También cine francés de los setenta, actores como Michel Piccoli, con esa libertad creativa total y filmes independientes, cine que va hasta el final, sin ningún fin comercial…más creativo. Cine negro, cine extraño como el de Nicolas Roeg. B: En filmes de Joseph Losey, nos gusta esa estética del cine de los setenta, más esa estética que el espíritu independiente en sí. Menos la cuestión comercial en pro de una creatividad. En el cine contemporáneo nos gustan los hermanos Coen. En uno de los primeros live que hicimos proyectamos “The Holy Mountain”, un film de Alejandro Jodorowsky, super experimental, sin diálogo…escenas independientes sin nexos, más parecido a un videoarte de Matthew Barney, que a un film. Nos gustan los cineastas que tienen un propio universo, pese a que no excluimos el cine comercial, la comedia americana, las comedias fáciles. Podríamos decir que nuestra música encajaría en este tipo de cine.

¿Cómo llegáis a Jarvis Cocker para el tema Synchronize?
P: Le gustaban los edits que sacamos en Dirty. Envíaba e-mails al sello. Para su último disco en solitario, le hice un remix como Pilooski, le gustó. En el momento de buscar los featuring para el disco. Teníamos muchas ideas, pero como Jarvis estaba cerca, el vive en París. Pensamos en él…y sin pensarlo vino al estudio, por qué le apeteció, algo tan simple como esto. B: No éramos ni fans de Pulp, no conocíamos mucho al grupo. Tampoco lo hemos visto como un icono, es un tío bien normal. Todo surgió de esta manera tan simple.

¿Y el cameo de Matías Aguayo en Singular?
P: Queríamos un tema en español. Y no conocíamos a mucha que gente que lo pudiera hacer. Como nuestro despacho está dentro de las oficinas de Kill the dj - Ivan Smagghe, Chloe, Cardini- toda esta troupe nos puso en contacto con Matías. Grabamos con él, al principio el tema era demasiado lírico, un poco alter-mundialista, muy lírico…lo editamos bastante, y nos quedamos con un pequeño trozo. B: Sí realmente las cuatro frases del tema. En el libreto del disco está la letra completa, pero en el tema solo el pequeño trozo, en bucle.

¿Con qué bandas o formaciones os sentís más próximos?
P: De hecho siempre citamos a Caribou, nos gusta mucho, por su mezcla de pop, música electrónica, tiene el justo balance de lo que nos gusta. Después no sé, tenemos compañeros en París…que nos gustan: Icube, ciertos temas de Joakim o Connan Mockasin. B: Nos gustan los artistas que tienen un universo personal como el caso de Mockasin. P: Nos gustan las letras del pop de los años sesenta. Nuestros modelos son estos. Seguramente nuestra música surja de esas influencias, como también del house de Chicago, de bandas sonoras de películas…

¿Seleccionáis música para algunos shows en París verdad?
C: Sí, nos encargamos de poner la música en desfiles. Yo para Hermès y Benjamin para Vanessa Bruno. Llevamos la dirección artística musical para ambas firmas. Seleccionamos la música, o hacemos venir a un grupo. Por ejemplo para Hermès vino una artista china que tocaba el arpa. Las músicas siempre bajo el criterio de la colección y por supuesto del director artístico de la marca. Yo voy a ver la colección, hacemos desfilar a las chicas con las músicas para saber si funcionan o no. En Hermès con Christophe Lemaire, he tenido mucha suerte, tiene una verdadera cultura musical, quiere desarrollar un universo sonoro que encaje en sus colecciones para la firma. Es de los pocos diseñadores de moda que tiene una auténtica cultura musical. B: Vanessa Bruno tiene también una buena cultura musical, un lado más folk. He trabajado para otros diseñadores que no tenían ninguna visión musical y estás perdido entonces, no llegas a entender lo que te piden. P: Mucha gente del sector estaba cansada de escuchar siempre en los shows el boom, boom, boomm…o la música del momento. Poco a poco los creadores de moda son más precisos a la hora de escoger la musica. Tienes que hacer auténticos montajes, edits de temas…son más exigentes porque han entendido lo que se puede hacer de nuevo y vanguardista en la música del desfile.

La imagen del disco es muy mística, romántica, oscura…¿de dónde surge esta iconografía tan dark?
B: El diseñador gráfico del disco es Laurent Fetis. Se ha inspirado en grabados del artista Gustave Doré, en contreto en dos obras “Daniel aux Lions” y “La divine comédie”. Optamos por estos grabados, porque cuentan historias. La idea surgió de no tener ninguna idea, surgió sin más, viendo un grabado en el estudio de Laurent. Los maxis salieron con grabados, y hemos mantenido esa unidad para el disco. Para lo próximo cambiaremos la idea del grabado por otra cosa.

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¿Qué veremos en el live de esta noche en la sala Lolita de Razz? C: Será un live electrónico, vamos bastante techno. La sala es pequeña y es el mejor formato para esta noche. B: No podemos reproducir el disco en escena, por un lado a causa de los featuring, esta noche ni estará Jarvis, ni Matías, ni Baxter Dury, por el otro es un disco con mucha producción, un trabajo muy largo de producción, imposible de reproducir con estas circunstancias. Vamos a traducir el disco partiendo de la faceta más techno de Discodeine.

¿Y para Sonar 2011? C: Tenemos tres formas de presentar el disco. El lado techno, la forma con batería y una tercera con arpa, y un músico que toca instrumentos raros “glass harmónica”, ondas martenot, es un tipo que ha tocado con Radiohead, con Damon Albarn. Con él vamos a tocar en el Festival Vilette sonique. Para Sonar optaremos por la segunda opción, con batería.
Una cosa que me intriga es, ¿por qué lo del mascarpone en el press kit del disco? B: También un delirio de Guillaume Sorge de Dirty. Nos gusta mucho comer a los dos…preferimos hablar de comida en la nota de prensa que del mismo disco.

Habéis hecho remixes para Metronomy, Yelle, Whomadewho… ¿a quién os gustaría seguir remezclando? C: Una remezcla para Joakim va a salir pronto. Hemos rechazado muchos remixes. Parece un poco pretencioso o snob, pero te tiene que gustar el tema que te proponen. Moby nos propuso hacer una remezcla, y la rechazamos justo por eso. Preferimos tomarlo con tiempo, somos muy perfeccionistas, podemos pasar el mismo tiempo trabajando en una remezcla, que para un tema nuestro. B: Gente que nos gusta que nos remezclen: Koze, James Holden…nos encantaría Caribou, pero no ha tenido tiempo. Simian Mobile Disco, nos hicieron una, pero no acabaron de estar muy contentos, y nos pidieron no utilizarla.

¿Y qué es esa etiqueta de homo-compatibles siendo heteros? C: Tenemos muchos amigos gays que rápidamente han comprendido y les ha gustado nuestro sonido. Gente con inquietudes, que consume música, cultura. Hemos puesto esa etiqueta como un pequeño homenaje a la cultura gay ligada la música disco y al house; también como un pequeño guiño a Arthur Russell. B: Siempre hemos delirado bastante con las saunas – de hecho nos íbamos a llamar así -; también en una época viajábamos bastante a Turquía…digamos que va por ahí lo de homo-compatible. También ha habido muchos dúos masculinos gays, un poco como nosotros pero sin serlo: Pet Shop Boys, Softcell, Yello.

Y acabamos…peor temazo de vuestros i-pods. C: Igual temas que te descargas y que se meten directamente en tú i-tunes, deja que piense, igual un tema dub de Madonna. Es una remezcla pero no me acuerdo de quien. Otro podría ser algún tema de los Stones, nunca he sido muy fan de ellos. B: Yo soy capaz de escuchar temas de Ace of Base, temas simpáticos pero realmente asquerosos.




Discodeine - Singular feat. Matías Aguayo

Yamamoto @ V&A Museum - Neo2

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Los últimos 30 años de Yohji Yamamoto condensados en el Museo Victoria & Albert de Londres
30 años en el mundo de la moda, 30 años envolviendo el cuerpo femenino y masculino…en formas no estructuradas y voluminosas, en negro riguroso, en colores extremos, 30 años deconstruyendo formas en moda, 30 años hablándole a los tejidos. 30 años revolucionarios resumidos en una gran retrospectiva en el Victoria & Albert Museum de Londres.
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La exposición “Correspondences” celebrada en 2005 en Florencia dentro del Pitti Uomo, fue la primera exposición donde los diseños de Yohji Yamamoto se integraban con las obras del Palacio Pitti. Bajo este mismo concepto, el Victoria & Albert Museum ha invitado al diseñador japonés a por un lado hacer un recorrido por estos 30 años y a que sus diseños dialoguen con los fondos del museo, como la sala de pinturas,  la colección de cerámica o el jardín John Madejski.
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La transgresión del género, el uso de elementos del menswear en sus colecciones de mujer o a la inversa -colecciones de hombre íntegramente desfiladas por modelos femeninas- definen el recorrido de la exposición, junto al especial detalle en los tejidos utilizados por el japonés, así como el uso de técnicas tradicionales japonesas de tintura y bordado de tejidos: “El tejido lo es todo. A menudo les digo a mis patronistas que escuchen al material. ¿Qué es lo que os va a decir? Esperad, probablemente el tejido os va a enseñar algo”, palabras del propio Yamamoto que reflejan esa poesía y ese sutil trabajo, laborioso, radical a la vez que tradicional con sus telas.
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La fuerte conceptualización de sus prendas, la apropiación de elementos de la cultura tradicional japonesa junto otras estéticas más urbanas o militares, han definido su conceptual discurso. Un lenguaje no sencillo, a veces difícil de digerir en el sistema establecido de la moda, junto a otros japoneses como Kawakuwo en los ochenta, recibieron la etiqueta de “Hiroshima look” o “holocaust chic” por esa transgresión llevada al extremo en contra del sistema comercial y fabuloso de la moda en esos años de excesos ochenteros. Otro punto fuerte de la exposición son las colaboraciones que ha desarrollado el modisto durante estos largos años para la imagen de marca: Nick Knight, Pina Bausch, Peter Saville, Mar Ascoli (M/M – Paris) o realizadores como Takeshi Kitano o Wim Wenders, son presentes en la muestra, mostrando globalmente el universo impreciso de Yohji.
Hasta el 10 de julio 2011
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domingo, 20 de marzo de 2011

Do it Yourself - Vivienne Westwood - Neo2




Do It Yourself: del Punk a la burguesía bohemia de Vivienne Westwood

Arte Editions amplía su catálogo de documentales en torno a la moda, con un retrato dulce de Lady Vivienne Westwood, un recorrido de la mano de la modista durante todo un año -mediados de 2009 a 2010- perseguida entre Londres y París por la cámara de Letmina Sztalryd Jean-Marie Sztalryd. El documental de 58 minutos indaga por un lado en la forma de trabajar de la diseñadora, en estrecha relación con su marido Andreas Kronthaler, y por otro la filosofía activista de la diseñadora. De hecho uno de los momentos que recoge el film es la presentación de su manifiesto “Active Resistance to propaganda”: Según Westwood la cultura y el arte son el mejor antídoto de la propaganda. Frente a la simplificación (y engaño) de la realidad que supone la propaganda, la cultura nos ayuda a entender la complejidad del mundo. El manifiesto, en formato dialogado surrealista, presenta a personajes como Pinocho, Aristóteles o la Alicia de Lewis Carol reflexionando de forma práctica cómo a partir del arte, cambiar sus propias vidas y con ello el mundo. Vemos como la figura del punk de los 70’s, se desdibuja mostrándose como una auténtica esteta en busca de un lugar mejor donde vivir, la estética punk del “no future” se evapora… manteniendo esa carga activista -pero más reflexiva y positivista-. Todo el manifiesto y las teorías de la diseñadora se encuentran en su sitio web “active resistence” . En el documental se echan de menos imágenes de carácter historicista. Aparecen algunas pinceladas, pero quedan plasmadas de forma anecdótica, quizás un tópico… pero un tópico que el espectador puede esperar, para colocar al personaje dentro de un plano secuencial de la historia de la moda. Sí queda bien reflejado el proceso de elaboración de sus colecciones, y como la diseñadora, partiendo de la deconstrucción o del mismo tejido sobre un mini maniquí con sus proporciones, construye y/o destruye las prendas. La otra figura clave del reportaje es su joven marido, fan, amante, y seguidor incondicional. Es él quien sin duda ha sabido filtrar y dirigir la filosofía de la marca. Westwood es la creadora entre algodones, sus ideas se realizan bajo la incesante batuta de Andreas: Selección musical, tejidos, patrones, producción, casting, producción de los shows… o zapatos que debe llevar Lady Westwood para saludar tras el show. Es curioso como hasta incluso el ritmo del documental refleja esta nueva era calmada y sosegada de Vivienne, un punk más sosegado, activista, pero reflexivo. Ahora sí que hay futuro.
FRANCE-FASHION/6-do-it-yourself

The day before - Vol 2 - Neo2



THE DAY BEFORE: 36 HORAS DE MODA EN BLANCO
Nervios, prisas…últimos retoques, fittings a horas prohibitivas, anulaciones de prendas, montaje de la pasarela, invitados, invitaciones, luces, make up, pruebas de peluquería, modelos que no llegan o canceladas en el último minuto, aguja y dedal, nervios, muchos nervios, noches en vela, estrés 36 horas antes del desfile.
Esto es The day before. El objetivo de Loïc Prigent colándose justo en las horas previas al gran momento de todo diseñador, el show… la presentación a prensa, invitados, compradores, Vips… en definitiva a todo el mundillo de la farándula moda, la colección trabajada durante seis meses.
Tras el éxito del volumen 1, donde Prigent se coló en la trastienda del terrible Jean Paul Gaultier, la positiva Sonia Rykiel, el soberbio Lagerfeld para Fendi y los jóvenes y prometedores Proenza & Schouler -pieza más floja del pack-; Pringent vuelve a colarse y a poner de los nervios a unos cuantos diseñadores horas previas al gran momento. Si la primera selección mencionada tocaba más la línea de diseñadores franceses, el volumen dos cruza el charco colándose en el backstage de Alexander Wang, Jeremy Scoot, Diane Von Furstenberg, Narciso Rodriguez, Nina Ricci, y hace una pequeña escala en Milán, adentrándose en la maison de la medusa, mostrando a una Donatella Versace única y muy, muy auténtica. Una de las mejores piezas del volumen 2, Donatella se sale, divierte y divierte, a la vez que emociona enseñando por primera vez el palacete que tenía Gianni Versace en Milán, auténtico oasis donde el diseñador trabajaba y se inspiraba.
Loic Prigent hace que no te muevas del sofá, te guste la moda, o simplemente seas un amateur en la materia, consigue un ritmo dinámico, entretenido… y lo mejor, muy bien documentado. Viendo las piezas descubres, conoces al personaje con intensidad, al diseñador, su trayectoria, su historia… y durante esas horas previas a todo su entorno que está ayudándolo, y trabajando en uno de los momentos decisivos de su carrera. Sorprende la humanidad de los retratados, como el retrato no mitifica al creador, si no todo lo contrario, los acerca, los hace accesibles al que visiona el documental.
El documental de moda está teniendo un pequeño auge, por supuesto y lamentablemente, fuera de nuestras fronteras. Canales como Arte y Sundance, están apoyando este tipo de producto y en nuestro país, todavía estamos esperando a qué nazca un programa que trate contenidos culturales en torno a la moda, al diseño, a la fotografía,  a la creación en todas sus vertientes. Es triste como el medio audiovisual patrio enfoca la moda, siempre ligada a programas del corazón y tratada como un “gossip” más. Señores de la televisión, copien en modelo, ampliemos las ventanas de información en la caja tonta aunque sea -como siempre- a horas imperdonables, no vamos a exigir el Prime time.